Des films complètement barrés

Avec une fille passionnée de cinéma et qui démarre sa carrière de comédienne, forcément, le cinéma est présent au quotidien.

La sélection de 3 films qui suit est complètement barrée.

Un festival d’originalité.

Alors, mieux vaut aimer le second degré (voir le cinquième), être curieux, ne pas avoir peur de situation ubuesques, de références croisées complètement spaces.

C’est du plus tordu au plus facile d’accès.

A ne PAS voir avec des enfants, 17 ans est la limite basse (sinon tu vas avoir à répondre à des questions auxquelles tu n’as pas envie de répondre). 

Film 1 : le plus original (et le plus inatendu)

Merci @Raquel…

La théorie des Multivers, ca te dit quelque chose ? Je résume ma compréhension : plusieurs versions de ta vie cohabitent. A chaque moment tu choisis une version, mais elles cohabitent.

Toutes ces théories ont un point commun : elles suggèrent que l’espace et le temps que nous connaissons ne sont pas la seule et unique réalité (article du National Geographic, connu pour son sérieux (ce n’est pas voici)

« Everyhting, everywhere, all at once » traite de ce sujet. Complètement barré, tu vas parler trou noir, vies parallèles, voir des combats d’arts martiaux très aboutis.

Le film commence tout à fait normalement et, rapidement, ca part complètement en cacahouète. Très inspirant.

Je ne sais pas ce que prennent les Daniels (les réalisateurs), mais c’est de la bonne, de la très très bonne. On trouve des références appuyées à Matrix, Kill Bill, Ratatouille. La relation parents-enfants est abordée, les traumas trans-générationnels aussi (et les doigts hot dog, la bi-culturalité, l’acceptation de l’homosexualité), du grand art.

Film 2 – le couple revisité

Ensuite, The Lobster (merci @camille pour ce bon moment). La notion de couple retravaillée, la place du célibat dans notre société. Critique au scalpel. Des idées dingues :

  • La chasse au célibataire qui te fait gagner des jours de sursis pour chaque célib’ endormi
  • l’obligation de se mettre en couple, sinon tu deviens l’animal de ton choix
  • l’explication du bien fondé du couple (sinon tu meurs d’asphyxie)
  • la résistance qui s’organise

Tu ne verras plus les chiens ou les poneys de la meme façon après cela. C’est très second degré. Moins barré que le premier. J’ai adoré l’épreuve du bateau pour éprouver le couple. Et les enfants pour cimenter… Ne loupe pas le premier plan, ca démarre fort.

Film 3 – le plus accessible finalement

Et pour clôturer, dans un tout autre style : Yannick. Une pièce de théatre qui part en quenouille. Interprétation magistrale. Raphael Quenard est juste, juste. Poétique. Interrogateur.

Je me suis penché sur le réal, Quentin Dupieux. A lui seul, c’est un ovni.

Il est d’abord musicien (M. Oizo, c’est lui) : si, si, tu te souviens. M Oizo c’était le son de la pub Levi’s. Déjà un univers barré. Dupieux c’est le réal du Daim avec Jean Dujardin (un autre film bien barré) et Rubber (le pitch : Robert est un pneu meurtrier). Lui aussi, je ne sais pas ce qu’il prend au petit-déj, mais j’essaierais bien.

Si tu n’es pas sûr de la sélection, commence par la fin…

* La photo est la salle de ciné de Bar Le Duc (rions un peu)