Il y a une dizaine d’années, j’ai découvert, comme beaucoup, Alexandre Jollien.
C’est incroyable comme cet homme dégage de la bonne humeur. Sans entrer dans le coté lacrymal de son histoire (fort bien narrée ici par lui-même), il a une pêche incroyable, un humour à toute épreuve.
Ce qui est également incroyable c’est ce sourire dont il ne se défait jamais.
Oh, évidemment il doit avoir des jours sans, comme tout le monde. Et le regard des autres au quotidien est beaucoup plus dur à gérer.
On pourrait penser que, tel un Lucchini, il se présente sur les plateaux avec son masque… mais non. C’est d’ailleurs l’un des aspects intéressant de sa philosophie : revendiquer ne pas avoir de masque.
Perso j’ai eu un « masque » quand j’étais au boulot il y a bien longtemps.
Un genre de dédoublement de la personnalité.
Le Gilles du boulot était plus en retenu, soucieux de l’image renvoyée. Je ne suis pas encore tout à fait guéri dans certaines situations, le regard des autres compte encore trop présent. Certains comme Jollien ont réussi à se détacher totalement de cela, je peine encore.
Ce qui est clair en tous les cas est que je suis aujourd’hui le même au boulot et dans la vie, c’est déjà ça.
Et lorsque l’on écoute Jollien, on voit le chemin à parcourir.
D’ailleurs un aspect intéressant de ses Pharmacopées) et de s’intéresser à vivre meilleur plutôt que vivre mieux. À écouter sans limite.
Une petite sur le repos (nous sommes Dimanche) qui illustre bien son travail.
Et un happening pour la route…
Un philosophe qui dit de sages paroles aux pissotières, ce n’est pas tous les jours : Ma femme est pasteure Saison 02, Episode 04 « La philosophie de l’enfant »