Quand j’étais plus jeune, comme tout le monde, j’avais des rêves et des projets.
J’en ai suivi certains et d’autres…
et bien disons que j’ai dû les oublier.
La société de consommation, l’entourage, est prompt à te donner de nouveaux rêves, souvent matériels (maison, voiture…).
Nos premiers désirs n’étaient pas emprunts des mêmes caractéristiques. On avait plutôt une vue plus simple, et c’est ce qui comptait, à l’époque.
En faisant de l’introspection, j’ai retrouvé une partie de ce qui me plaisait quand j’étais jeune : cela tournait autour des voyages, de la découverte, avec peu de peurs du lendemain…
Et il y avait un sujet : la moto.
Ma femme a été prompte à me dire que je faisais ma crise de la cinquantaine lorsque je lui ai annoncé que j’allais m’y remettre et envisager un tour du monde. Il n’empêche… j’y suis allé (bon Ok, j’ai juste pris la bécane). Et puis, ensuite, ma femme m’a soutenu.
Quelques copains retapent une voiture, d’autres font des marathons ou des épreuves qui leur plaisent.
C’est ça aussi, vieillir : avoir la capacité de te replonger sur tes désirs originels. Certains n’ont plus d’intérêts, d’autres te plaisent toujours. Au moins ce sont tes rêves, sans trop de filtres.
Un doc / série assez sympa que j’ai découvert, sur ce thème : Long Way Round : Ewan Mc Gregor (acteur dans Trainspotting, Moulin Rouge et Star Wars) et Charley Boorman font un tour du monde en moto (https://www.longwayround.com/ tous les épisodes sur DailyMotion).
Evidemment, tout le monde va dire « c’est plus facile quand tu es connu de faire ce genre de voyage et d’aller au bout de tes rêves ».
Bullshit.
Ce n’est pas une question de moyen, c’est une question de décision…
Allez, en ce Dimanche matin, replonge toi dans le passé. Dans ces rêves que tu avais (musique, voyage, menuiserie, mécanique, danse, patin à glace…)
vas y…
tu vas voir, c’est bon…
et ensuite … ACTION.
et si tu te dis que ce n’est pas possible pour toi, une autre raison…
