La solution à la crise : couler un bronze

Tu as cliqué sur un titre racoleur en te demandant si je n’ai pas viré scatophile.

Ou vulgaire

Ou les deux.

Et non, nous allons parler économie en temps de crise.

Imagine, tu es le Musée Rodin. Une belle boite,

  • qui crache 1,4 M€ de résultat (pour 11 M€ de CA)
  • non subventionnée par l’état
  • avec 550,000 visiteurs
    • à 75% étrangers
    • dont 25% d’américains

J’imagine que la boite étant bien gérée, il y a de la trésorerie (rien de dispo sur Infogreffe…).

Mais comme tu es entrepreneur dans l’âme, tu cherches des solutions.

Le Corona te met dans une situation délicate.

Tu perds 3 M€.

Aucun visiteur pendant quelques mois

C’est la disette

Du coup, tu communiques sur une activité que tu faisais depuis le début : couler des bronzes sur les moules originaux que tu détiens.

(ça y’est, respires, Gilles revient dans tes petits papiers, je n’ai pas virés scato, tu commences à comprendre)

Et oui, même si l’état impose un maximum de 12 bronzes par moule, il te reste du stock.

Du coup, tu utilises tes moules.

Et tu fais des  bronzes

Que tu écoules à prix d’or (la loi de l’offre et la demande (article qui détaille))

Auprès de la clientèle qui ne vient plus te voir (ceux qui ont les fonds : des chinois, des américains et des émiratis).

Bref, tu trouves un moyen intelligent

De générer des revenus (et du profit)

En période de vaches maigres.

Voilà, tu es une entreprise

Tu te tournes vers tes clients

Et ils te donnent la solution.

Tu leur apporte de la valeur.

 

Je kiffe grave.

Si Catherine Chevillot lit ces lignes, je lui tire chapeau bas.

Quelle que soit la société, les entrepreneurs émergent.

La solution est au bout du tunnel.

 

Gilles, plein d’optimisme (après cet article sur les conséquences du Corona, fallait bien que je refasse surface, optimisme quand tu nous tiens)

PS : merci à ma mère qui m’a parlé de cette idée. Tu vois Maman, l’entreprise et l’art font bon ménage…