Trois salles, trois ambiances. Le grand écart musical…
Première ambiance : Bach et Glenn Gould
Quoi ? du classique ? comme ça, un Dimanche matin ? Pas ta tasse de thé. Laisse toi faire quand même…
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Attention, c’est cet enregistrement qu’il faut écouter, avec un casque (oui, je suis exigeant). Avec même un bon casque (d’ailleurs on va tester la qualité de ton casque). Mets toi au calme…
Ecoute tranquillement.
Ca y’est ? tu l’as ?
T’es tu retourné pour voir si quelqu’un te parlait ? C’est Glenn Gould qui chantonne… certains enregistrements de l’époque ont réussi à capter ces sons. Tellement sympa d’entendre un interprète de génie vivre la musique à ce point là.
Deuxième ambiance : on reste dans le classique
Mais on passe à de l’orchestration. Je ne suis pas suffisamment expert pour me prononcer sur la composition et l’orchestration. En revanche, j’aime bien. Maintenant, arrête toi sur le compositeur. Un certain Thomas Bangalter. Ce nom te dit quelque chose ? C’est normal. Thomas est l’un des deux Daft Punk.
Cet artiste électro accompli autour de la planète (mais qui a eu la riche idée de ne jamais montrer son visage (anecdote à ce sujet) s’est lancé dans l’orchestration symphonique. Autant dire que personne ne l’attendait. Sortir de sa zone de confort, voilà la définition
Et du punk avec un univers décalé
Pour finir, un univers musical complètement différent, voire assez barré. C’est ma fille Camille (merci Camille) qui m’a présenté ce groupe avec un univers qui lui est propre. Il s’agit de stupeflip.
Point commun avec Daft Punk : le casque (même si cela tient plutot du seau avec de l’alu…). Tu remarqueras, si tu t’attaches aux paroles, qu’on a du Bashung avec des références (Rascar Capac / Petaouchnok) et des réflexions qui me parlent (« Il est où le p’tiot la p’tiote que tu étais ? » qui fait écho à cette chronique). Je préviens, c’est moins consensuel que Daft Punk… on s’approche de Bérurier Noir (cité ici).
Alors : grand écart (ou pas) : on passe de Bach au Punk… ?
