Les Millenials mènent la danse

En 2020, 40% de la population active sera composée de Millennials. C’est déjà la force vive de nos entreprises et nos clients.

Qui sont-ils ?

  • nés entre 1980 et 2000,
  • digital natifs,
  • à la recherche d’expériences,
  • en quête de sens,
  • peu attachés à la propriété,
  • zappeurs, tant en matière d’emploi que d’expériences,
  • conscients de l’écologie.

On me reprochera de mettre les personnes dans des cases, j’assume. Evidemment, chaque être est différent, j’énumère les grandes tendances.

Besoin de changements

Ils sont ambitieux et ont un rapport au travail très différent : l’employeur doit proposer des nouveautés, souvent. Sinon ils s’en vont. Si l’ambiance ou les taches à effectuer ne leurs plaisent pas, ils changent de job. Comme ils sont très mobiles, le changement ne les gêne pas. C’est plutôt l’absence de changement qui les dérange.

 

Ils remettent en cause le fonctionnement des systèmes existants et n’ont pas vraiment de tabou. S’ils font plusieurs choses à la fois, ils détestent perdre leur temps et peaufiner un document à l’extrême.

Pour ses déplacements, le millennial consomme du AirBnB (l’hôtel ne présente pas suffisamment d’expérience) et fait des week-ends à l’étranger avec Easyjet. L’occupation de son temps libre est importante : il ne va pas se tuer au travail si cela n’a pas de sens. Il prend ses responsabilités et assume. Assez voire très entreprenant, le Millennial est complètement décomplexé par rapport à l’entreprenariat.

Personnellement, né en 1973, je ne suis pas un Millennial, mais je dois dire que je les trouve vraiment géniaux. Beaucoup plus libérés que ma génération. Ils font voler en éclat pas mal d’idées reçues, à l’instar de celui qui utilise parfaitement tous les codes de cette génération (même si à 3 ans près il n’est pas Millennial) : Emmanuel Macron (le Huffpost confirme).

Ce sont les forces vives de nos entreprises, apprenons à travailler avec eux : ils ont des ressources étonnantes.

Clin d’oeil : et si pour tous ces jeunes… vous êtes un peu moins jeune, il faut voir le film de Guillaume Canet Rock’n’roll. Le bouchon est poussé un peu loin dans l’auto-dérision, mais c’est un bon moment pour les non millennials (entre 40 et 50 ans).

A noter CimerAlbert l’initiative de l’UMIH (le plus important syndicat hôtelier français) pour ramener des Millennials dans les hôtels.