Sexisme

Au départ je voulais appeler la chronique féminisme mais ce terme (féminisme) est tellement dévoyé que sexisme parait plus adapté. 

Et là tu te dis : quelle est ma légitimité, moi le mâle blanc ?!

Il se trouve que j’ai deux filles. Et depuis quelques temps mon regard change. Pas que j’ai été misogyne jusqu’ici, mais le phénomène me touchait moins. 

Il y a au moins 20 ans le sujet était déjà apparu chez Accenture (qui était en avance, il faut bien l’avouer). A l’époque du passage au grade manager, la discrimination positive commençait à être appliqué. En clair, à compétences égales une femme pouvait te passer devant au motif qu’elle était une femme. Les quotas était introduits car le constat avait été fait qu’il y avait une sur-représentation d’hommes au grade de manager (et au dessus). Je me souviens d’un vif échange sur une réunion de promotion. 

Fallait il en passer par là ? Je suis de l’avis de Christine Lagarde (dans ce podcast où elle explique que quand on fait 1,80 m les hommes se calment un peu) : oui.

Cela fait un peu trop longtemps que le masculin a pas mal tiré la couverture à lui. 

Certes le balancier monte parfois un peu haut dans l’autre sens. Mais on va y arriver. 

Et au moment où je me disais que la prochaine génération appréhendait mieux les choses, un député crétin de 29 ans remet le couvert.

Et pour finir, grand corps malade a bien résumé le truc . Allez encore un effort.