Voila ce que j’ai consciemment décidé de faire en 2008. J’ai fait cela suite à la lecture de la semaine de quatre heures, le bouquin de Tim Ferriss sur le life hacking (terme un peu désuet aujourd’hui mais qui, à l’époque, est synonyme d’efficacité).
Francois (mon coach) dirait que je suis un garçon eu peu dogmatique parfois. Sandrine (ma femme) approuverait en disant que j’exécute sans réfléchir une tendance que je viens de lire. C’est vrai. Et je l’assume. Je me dis « pourquoi ne pas essayer ». Généralement je m’y tiens quelques temps puis j’adapte ou j’arrête.
Sauf dans le cas présent : je m’y tiens car je vois vraiment le bénéfice.
Comment cela se traduit il ?
Je ne regarde jamais les informations télévisées. Je ne les écoute pas non plus à la radio (TSF Jazz a remplacé BFM depuis longtemps). Je ne lis aucun journal (quotidien, hebdo ou mensuel) et suis désabonné de tous les fils d’information sur Internet. Tant qu’à faire, je me suis désabonné de toutes les newsletters (commerciales ou autres, sauf une seule plutôt éclectique). J’ai désinstallé l’appli Facebook de mon téléphone et ai ajouté ce plugin pour ne pas avoir de suggestion sur Youtube. Evidemment j’ai un bloqueur de pubs. Bref le désert des médias.
Je ne dis pas que c’est ce que tout le monde devrait faire (quoique). Cela rend (un peu) dingue mon ami Rabin (patron de média) qui espère que tout le monde ne fasse pas comme moi… Sauf que la jeune génération semble faire de même (tout en étant très attiré par son fil Instagram et Snapchat).
A croire dès 1976 William Holden avait déjà tout dit :
Suis-je moins au courant de ce qui se passe ? Il ne me semble pas
Quand je circule, je vois les titres des journaux donc suis au courant des grandes infos. Je ne vis pas dans une bulle et pense être à peu près bien informé, alors que je ne cherche jamais l’information. Si j’ai une lacune sur un sujet (comme pour des élections par exemple), je vais lire le programme ou demander à quelques âmes éclairées les données sur le sujet. N’étant pas autiste, j’ai pas mal d’échanges avec mes congénères à qui je pose des questions. D’un naturel bavard, comme je ne suis pas au courant de beaucoup, je suis forcé à écouter plus (ce qui n’est pas un mal).
- Donner des millions pour reconstruire Notre Dame ?
- Est-ce un incendie criminel ?
Franchement je m’en bats la rate, réfléchir à ce sujet ne changera ni mon quotidien, ni mon futur. La qualité des échanges est d’ailleurs tellement pauvre. Tous ces experts qui blablatent.
J’évite très rapidement les discussions de café du commerce qui sont légion. Les gilets jaunes ont été un sujet très clivant : je ne m’y suis pas vraiment frotté. Je n’ai pas d’avis éclairé, je m’en fiche totalement. Lors de la prochaine crise financière (qui ne saurait tarder), je prendrai cher, comme tout le monde.
Qu’ai je fait de ce temps ? Aucune idée. Je crois que je me suis formé sur des sujets qui m’intéressent. Au grand dam de Sandrine, je n’ai pas utilisé ce temps pour faire du sport…. je sais c’est mal.