« J’en ai parlé à mon coach » « tu n’as pas de coach ? » semblent être des phrases à la mode depuis quelques années. Alors que je me refuse à être à la mode (voire je fais systématiquement l’inverse de ce que font les foules), j’ai un coach depuis 2016.
Et je recommande à qui en ressent le besoin (ou pas).
Les mauvaises raisons d’avoir un coach (à mon avis)
- faire comme tout le monde
- poursuivre un objectif précis (performance, carrière…)
- souhaiter régler un problème d’organisation
Mes (bonnes) raisons
- en ressentir le besoin
- la curiosité
- souhaiter avoir une vision d’un tiers qui ne porte pas de jugement
Première découverte : le coaching obéit à un protocole précis. Il ne s’agit pas de conversations de salon sans but. Plusieurs échanges m’ont rapidement séduit :
- Deux affirmations : « tu mènes ta vie ou ta vie te mène » et « tu ne changes pas les autres, en revanche tu peux changer ton approche ». Si je suis persuadé de la première depuis longtemps, la deuxième était plus difficile à appréhender
- Une action à réaliser : prendre ses 5 domaines de vie (travail / famille / couple / amis / personnel) et répartir le temps consacré à chaque domaine sous forme camembert. Refaire le meme exercice avec la répartition souhaitée. Inutile de dire que les deux camemberts n’avaient pas la même tête.
- un travail sur les croyances et les valeurs. Cela remonte à l’enfance et permet d’avoir une grille de lecture intéressante.
- Tel que je le comprends, il existe une différence avec le psy : le psy te fait remonter dans le passé ; là ou le coach le prend comme une information et ne revient pas dessus.
Les bénéfices que je vois :
- avoir un tiers qui tantôt booste, félicite, rassure mais aussi est capable de filer un coup de pied au cul bienveillant
- nous aurons traversé ensemble quelques épreuves et les questions de Francois m’ont permis d’y voir plus clair : il ne donne pas les réponses mais interroge pour que je puisse les trouver par moi-même
Au chapitre des éléments intéressants avec le recul
- ma femme a commencé par le trouver envahissant (« qu’est ce que c’est que ces questions que tu te poses, tu remets en cause des trucs… ») puis a voulu le rencontrer et, je pense, voit maintenant différemment son apport
- 3 ans après (et ce n’est pas arrivé du jour au lendemain), mes 2 camemberts avec mes domaines de vie (voir action 2 plus haut) ont (presque) le même aspect
- aujourd’hui, j’ai repris une démarche de coaching pour m’aider à gérer mes objectifs
Tous les coachs ne se valent pas et le mien ne conviendrait peut-être pas à quelqu’un d’autre. Mon conseil est donc de le rencontrer sans engagement et de déterminer ensemble si cela peut « coller ». Ceux qui sont intéressés peuvent contacter Francois par mail (francois.dorot AT gmail.com ). Ancien dirigeant d’entreprise, il a coaché beaucoup d’entrepreneurs, et pas seulement.
Autre réflexion pour les sceptiques : on n’imagine pas un athlète sans entraîneur. Souvent d’ailleurs le succès de cet athlète est lié à la qualité de son entraînement. Nous sommes tous des athlètes du quotidien.